FAQ
Nous avons sélectionné ici les questions qui reviennent le plus souvent. Elles sont classées en deux grands groupes : Les questions des jeunes et les questions des adultes
? Mon enfant a fugué, que dois-je faire ?
Pour commencer, il est utile de savoir qu’en général, la moitié des fugueurs reviennent dans la journée et 3/4 des autres fugueurs sont retrouvés dans la semaine.
Voici quelques conseils en cas de fugue de votre enfant :
Dans un premier temps, vous pouvez essayer de rentrer en contact avec lui via son téléphone, son adresse mail, ... Si vous connaissez le numéro de téléphone de ses ami(e)s, essayez de les joindre. Nous avons pu constater que le fugueur est souvent en contact avec un ami, un membre de la famille ou une personne de confiance.
Si vous n’avez toujours aucune nouvelle dans les 24h, envisagez de prévenir la police afin de les mettre au courant de la fugue ou de la disparition de votre enfant afin que les recherches soient entamées.
Lorsque votre enfant rentre à la maison après une fugue, il est important de laisser une place au dialogue et d’essayer d’éviter tout jugement direct. Le risque étant que votre enfant se sente incompris et fugue à nouveau.
A cet effet, plusieurs organismes de l’Aide à la Jeunesse peuvent vous aider dans cette démarche.
La fugue ne doit pas être prise comme une situation anodine car elle représente souvent un mal-être du jeune par rapport à ce qu’il vit.
? Où peut-on s’adresser pour trouver de l’aide ?
Plusieurs services faisant partie du secteur de l’Aide à la Jeunesse peuvent vous aider dans vos demandes d’informations, d’aide et d’accompagnement. Ils ont chacun leurs spécificités au niveau de l’aide proposée. Nous vous convions dés lors à parcourir notre site à la rubrique Trouver de l’aide. Vous y trouverez diverses informations ainsi que l’institution la plus proche de votre région.
? Que fait-on à SOS Jeunes pour les fugueurs ?
Nous sommes une AMO qui travaille 24h/24. Dans ce cadre, nous les accueillons et leur offrons écoute et soutien. Nous ne banalisons pas la fugue mais nous ne la dramatisons pas non plus. Nous suggérons toujours qu’un contact soit établi avec les parents mais nous ne le forçons pas. Chaque fois que c’est possible, nous proposons une rencontre avec les parents et une médiation.
En ce qui concerne les jeunes hébergés, nous pouvons les garder 24h sans prévenir les parents dans le cadre de notre arrêté d’agrément. L’absence de contact permet de désamorcer certaines situations. Cependant, nous encourageons le jeune à prendre contact avec ses parents le plus rapidement possible, ne serait-ce que pour leur faire savoir qu’il est en sécurité.
Notre travail ne se limitant pas à l’hébergement, il nous arrive régulièrement de suivre des situations pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, voire plusieurs années.
? Quelles sont les raisons principales de la fugue des jeunes ?
La fugue n’existe pas, il y a plusieurs sortes de fugues (cette idée est développée dans la partie Infos sur la fugue de notre site).
Dans nos rencontres avec les jeunes et les familles à SOS Jeunes - Quartier Libre, les raisons les plus souvent invoquées sont :
- le manque de dialogue ;
- les conflits familiaux ;
- le besoin d’autonomie ;
- les problèmes de maltraitance ;
-
les difficultés du jeune par rapport à lui-même et/ou avec le monde qui l’entoure.
Nous constatons qu’en général, l’acte de la fugue intervient lors d’un état de surtension où le jeune ne voit plus qu’une possibilité : la fuite.
? Que faire en tant que parents, pour éviter la fugue ?
Il est très difficile de répondre à cette question dans la mesure où il n’y a pas une marche à suivre, une attitude à adopter car la fugue du jeune dépend souvent de plusieurs paramètres.
Le conseil que l’on peut émettre est d’être attentif à l’évolution de son enfant, de privilégier le dialogue avec lui et de s’appuyer sur ses compétences parentales.